Projet ASA-Kommunal « Gardencity Drewitz goes Kikwajuni Zanzibar »

Durant le projet « „Gardencity Drewitz goes Kikwajuni Zanzibar », les deux communes de Potsdam et Zanzibar-Town ont indiqué aux quatre participant-e-s ASA les orientations dans le cadre desquelles ils pouvaient déterminer eux-mêmes les procédures concrètes. Au cours des six mois durant lesquels les participant-e-s allemand-e-s Michael Swiacki et Linda Schneider et leurs collègues de Zanzibar Ali Haji Ali et Khamis Mwalim Khamis ont passé trois mois à Potsdam (Drewitz) et à Zanzibar (Kikwajuni), il s'agissait d'observer les points communs et les différences des deux quartiers. C'est à partir de cela qu'ils ont pu déduire des idées et propositions pour le développement futur de Kikwajuni en s'orientant sur les besoins et souhaits de ses habitant-e-s.

Les points communs concertaient notamment le fait que les deux quartiers se trouvent dans des villes en pleine expansion et présentent une structure de construction similaire. Dans les années ayant suivi leur création, les deux quartiers présentaient une qualité de logement élevée qui s'est toutefois dégradée en raison de l'absence de mesures de modernisation. Grâce aux mesures réussies de développement urbain participatif ayant intégré les habitant-e-s, Drewitz fait aujourd'hui figure d'exemple de bonne pratique en matière de développement urbain participatif et durable. Kikwajuni est également sur la bonne voie dans ce domaine.

Le programme ASA offre aux participant-e-s des espaces d'apprentissage, de qualification et d'engagement pour mieux comprendre les questions mondiales et poser aussi des questions critiques. L'apprentissage commun de la participation et d'une action sociale responsable en faveur d'un développement durable sont ici au cœur du projet. Les deux participant-e-s allemand-e-s ont également fait la constatation suivante : « Notre séjour sur place et la découverte des différents modes de vie ont montré que les stéréotypes (…) atteignent souvent leurs limites. Il s'avère qu'à côté des différences si souvent mises en avant, ce sont surtout les points communs qui prédominent. Cela nous aidera peut-être beaucoup mieux à comprendre le pays partenaire et ses habitants afin de faire office de multiplicatrices et multiplicateurs dans le pays d'origine grâce à ce nouveau savoir. Il sera ainsi possible de tracer une image plus nuancée et complète de ces régions qui ne sont plus aussi éloignées de nos jours. »

La participation des deux communes à ASA-Kommunal a offert la possibilité d'un échange mutuel au cours duquel les deux parties ont fait connaissance à de nombreux égards. Les participant-e-s ont acquis un aperçu des modes de travail, structures et hiérarchies des deux communes. Ils ont ainsi beaucoup appris sur les limites et possibilités des différentes pratiques.  Le fait de parvenir à une meilleure compréhension et à une meilleure connaissance mutuelle sera profitable pour les projets de partenariat futurs entre les deux communes. Ainsi, les projets et demandes de projets par exemple pourront être mieux initiés et mis en œuvre dans le cadre d'un travail commun puisque les exigences et obstacles des deux parties seront plus compréhensibles.